La maïeusthésie facilite un processus de réconciliation et de naissance : l’accueil des parts de nous-même mises entre parenthèse suite à des moments de douleur, et qui attendent leur droit de naitre et d’occuper une place dans notre vie.
Elle considère les symptômes comme des indicateurs du chemin vers leur identification. Le projet n’est pas une élimination mais une écoute fine de ces précieuses zones de vie, à reconnaitre et à réhabiliter.
C’est précisément par cette intégrité retrouvée que découle un apaisement en profondeur et durable. Le symptôme qui a accompli son rôle disparait non pas parce qu’on l’a supprimé, mais parce qu’il cesse d’être nécessaire.
PHASE 1 : L’écoute des symptômes et des ressentis, la maïeusthésie les suit comme de précieux indicateurs.
PHASE 2 : La localisation des zones de vie concernées. La maïeusthésie explore l’histoire personnelle, familiale (connue et inconnue), voire transpersonnelle.
PHASE 3 : L’accueil des précieuses zones de vie localisées et réhabilitation (jamais élimination).
- Durée d’une séance : 1h
- Durée de la thérapie : 1 à 3 séances en moyenne
- Contre-indication : aucune, la séance se déroule en toute conscience
- Les bénéfices : apaisement, sécurité intérieure, harmonie, vitalité, confiance en soi
La maïeusthésie est un outil de la psychologie de la pertinence, qui a été enseignée dans les hôpitaux, institutions et entreprises, auprès de 14.000 personnes (du personnels soignants aux médecins).
La psychologie de la pertinence s’occupe des justesses à l’œuvre dans la psyché, en accompagnant un processus naturel de réconciliation : l’accueil des parts de soi clivées pour rétablir une intégrité.
Son seul soucis est l’efficacité dans la délicatesse, le respect et la liberté.
J’adhère à la charte de déontologie du praticien ci-dessous. Je m’engage à les respecter dans le cadre de mon exercice professionnel.
I. Vis-à-vis de ceux qui consultent le praticien
Laisser le sujet libre de ses choix
- À chaque moment le sujet doit rester en libre choix du praticien qu’il consulte. Il peut, si cela lui semble juste, consulter plusieurs praticiens, dans la même approche comme dans plusieurs approches différentes.
- Le rendez-vous suivant une séance ne doit pas être systématique, sauf à la demande du sujet lui-même. Son choix doit être libre en permanence et sa liberté rester inaliénable.
- Une séance ne constitue jamais un engagement pour des séances suivantes, quelqu’ait été le nombre de séances précédentes (une seule ou des dizaines).
- Dans cette charte de déontologie, le praticien se doit de laisser en permanence cette liberté à celui qui vient le consulter, mais sans jamais lui donner le sentiment de « mettre une distance » ou de « l’abandonner ».
Respecter l’accomplissement en cours
- Le praticien est toujours censé accompagner le processus d’accomplissement en cours chez le sujet, et non de produire une prétendue aide, venant l’entraver d’une quelconque manière dans la rencontre ou la réalisation de soi.
- Le praticien ne considère jamais un refus comme une résistance, mais comme l’expression de quelque chose d’important à reconnaître, permettant d’affiner l’accompagnement du sujet vers lui-même.
- Le praticien ne s’attache à aucune théorie dans laquelle devrait « entrer le sujet ». Il reste dans la souplesse afin de proposer un accompagnement adapté à la réalité de la personne aidée.
Être dans une neutralité chaleureuse et bienveillante
- Le praticien est censé ne jamais porter aucun jugement de valeur, ni envers le sujet aidé, ni envers ses proches, quand bien même ceux-ci sont source de tourment.
- Le praticien est censé ne jamais inciter à la moindre distance d’avec des proches, qu’il s’agisse de parents, d’enfants, de conjoints, quand bien même ceux-ci sont source de tourment. Même quand une distance physique de sécurité est nécessaire, du fait que ce proche a un comportement dangereux dont il doit répondre juridiquement, tout en respectant la loi, le praticien est censé ne pas induire de la distance psychologique.
- Le praticien est censé n’inciter ni au reproche, ni à la haine, ni au pardon, mais il se doit d’accompagner le sujet vers ce qui se manifeste en lui, vers ce qui lui permet de se constituer, de s’affirmer et de se trouver dans un apaisement susceptible de ne causer aucun tort à qui que ce soit. S’il est évident qu’il ne peut y avoir d’apaisement tant qu’il y a de la haine, l’éradication maladroite et prématurée de celle-ci peut constituer une violence néfaste pour le sujet.
II. Charte de déontologie vis-à-vis des autres praticiens
À propos de sa compétence
Le praticien a aussi une responsabilité de l’image de la profession vis-à-vis de ses confrères.
- Un praticien proposant un accompagnement en maïeusthésie / psychogénéalogie a reçu une formation lui permettant d’exercer avec les compétences requises. Il a suivi des cours, reçu des séances de thérapie personnelle. Il suit aussi une supervision soutenue au début de son activité de praticien (séances qui peuvent ensuite être plus espacées au fur et à mesure de son expérience).
- Le praticien, pour s’occuper correctement des sujets qu’il accompagne, est censé aussi s’occuper de lui-même, concernant son cheminement personnel. Il n’est pas concevable d’aider autrui sans prendre soin de son propre équilibre.
- Il ne s’agit cependant pas là pour le praticien d’aboutir à une sorte de perfection personnelle, mais simplement d’être en cheminement. Un praticien qui se considérerait comme « ayant tout vu » et « devenu parfait » serait en fait dangereux.
Attitude vis-à-vis des confrères
- Le praticien est prêt à collaborer avec tout autre praticien de toute autre méthode thérapeutique dans le projet d’une aide psychologique de qualité envers le sujet venu le consulter.
- Le praticien reste ouvert aux autres approches exercées par ses confrères, même s’il reste circonspect envers les approches dont les principes viennent en opposition avec ceux de la maïeusthésie / psychogénéalogie.
- Le praticien est censé ne jamais se positionner comme étant celui qui peut apporter une aide exclusive qui entraverait la possibilité à celui qui le consulte de se faire aider par d’autres confrères, qu’il s’agisse de praticiens en maïeusthésie / psychogénéalogie ou dans toute autre approche.
- Le praticien reste dans un esprit de recherche permettant d’intégrer d’autres approches et d’enrichir le champ de la maïeusthésie / psychogénéalogie et partagera le fruit de ses avancées avec ses confrères.
Attitude vis-à-vis de la confidentialité
- Avec cette charte de déontologie, le praticien a un devoir de confidentialité sur le contenu des propos de ceux qui viennent le consulter. Rien de ce qui lui a été confié ne peut être rapporté à qui que ce soit, sauf de façon anonyme, sans qu’on puisse rapprocher cela d’une personne en particulier. Cette confidentialité concerne le fait de ne rien rapporter « de façon non anonyme », à des étrangers, à des membres de la famille, à un conjoint, ou même à un confrère.
- Nous trouverons une exception à la confidentialité quand il y a accord, de la part de celui qui consulte, pour que son propos soit rapporté nommément, par exemple pour transmettre des informations à un autre praticien qu’il doit consulter.
- Une autre exception se fera en cas de danger majeur, dans des situations juridiques où la loi ne permet pas la confidentialité, tant par respect de la loi, que par éthique.
- Les fichiers clientèle, et surtout les dossiers, doivent être sécurisés d’une façon suffisante.
quelle thérapie choisir ?
leurs avis sur la maïeusthésie
J’ai découvert la maïeusthésie à travers l’accompagnement de Rachel, et j’ai adoré son approche extrêmement à l’écoute et bienveillante. Rachel m’a guidée avec beaucoup de douceur vers des parts de moi dont je n’avais pas pris conscience, ce qui m’a aidée à comprendre certains de mes mécaniques et blocages! Merci beaucoup pour cette séance qui m’a aidée à me sentir plus apaisée et sereine! Je recommande Rachel sans hésitation surtout si vous avez un mal être dont vous n’identifiez pas bien la cause.
Marilou C.
Rachel est à l’écoute et une réelle magicienne. Je ne connaissais pas la maïeusthésie mais son accompagnement m’a réellement aidée, merci encore !
Clélie L.
- Questions fréquentes
la maïeusthésie
Le mot « Maïeusthésie » est un néologisme qui signifie « sentir, percevoir » : du grec maieutkê (art d’accoucher quelqu’un) et aisthêsis (la sensibilité). Elle définit une sensibilité de mise au monde des parts de soi. Elle a été crée dans les années 80 par le psychothérapeute Thierry Tournebise et trouve ses fondements dans la psychologie humaniste et systémique.
Le regard de la maïeusthésie se porte sur des justesses : les symptômes ne sont pas abordés comme un dysfonctionnement mais comme des indicateurs à suivre. Ils sont écoutés pour identifier les parts de soi qui attendent notre considération. Le projet de la maïeusthésie est de faciliter des remédiations et de restaurer l’intégrité. Son paradigme repose sur une confiance en la vie et en son intelligence.
Quand vous sentez que le moment est juste pour vous. Cela peut être lorsque vous traversez une période difficile et que vous avez besoin de soutien, ou lorsque votre regard sur votre passé est douloureux et que des symptômes vous interpellent. Une séance est l’occasion d’une réconciliation intérieure et d’un apaisement.