Le récit n’est pas la rencontre

“Une partie de l’Être reste en éveil tandis que l’autre, la partie sensible, disparaît littéralement sous le choc […] Il est devenu deux, […].”
Sandor Ferenczi.

La reviviscence du trauma ne libère pas. Mais comment en tenir compte sans pour autant générer de la reviviscence ? Thierry Tournebise explique la psychologie de la pertinence au service de la remédiation.

Extrait de vidéo (Thierry Tournebise, fondateur de la Maïeusthésie) : 

“Il n’est pas pertinent de raconter sans arrêt ce qu’il s’est passé. Non seulement cela n’a pas de valeur thérapeutique quand on s’y attarde trop, mais cela peut en plus être contre productif, puisqu’à chaque fois qu’on raconte on se refait des blessures.

L’idée étant de rencontrer celui que nous étions dans la circonstance, et non pas de revivre la circonstance. Ce sont deux principes qui sont complètement différents. 

Il y en a un qui est basé sur la reviviscence, mais chaque reviviscence refait une blessure : même si on le revit avec la conscience d’aujourd’hui cela peut être très violent (on peut même en ressortir abîmé).

Alors que dans la rencontre avec celui que nous étions, on ne retourne pas dans l’événement mais on se rapproche de celui qu’on était, à qui on donne une place. Il y a comme une connivence qui se passe entre celui que nous sommes et celui que nous étions qui peuvent à nouveau continuer la vie ensemble.”

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