Un symptôme mémorial

En cas de surcharge émotionnelle, la psyché s’autoprotège par clivage. D’un coté, elle se sépare elle-même de ce qui est trop encombrant, et d’un autre cote, elle génère un symptôme mémorial, garant du lien avec cette part de Soi clivée.
Il s’en suit un phénomène paradoxale :
C’est quand l’énergie vient à manquer que s’opère le moment de désillusion. L’attention ne pouvant plus être détournée par des distractions, elle se dirige spontanément vers ce qui interpelle le plus : ce manque « d’être » en Soi, le fameux « vide intérieur ». Comment le combler en profondeur ?
Dans une culture qui fait tomber tout symptôme dans un a priori pathologique, je suis heureuse de proposer un accompagnement personnalisé vers une remédiation, en dehors des diagnostics.
Dans la psychothérapie maïeusthesique, la localisation des zones de vie blessées et la façon d’en prendre soin quand on les as retrouvées s’appuient sur une qualité de communication.
En thérapie maïeusthésique, le projet n’est pas le récit, mais la rencontre avec celui ou celle que nous avons été, ou l’un de ceux dont nous sommes issus.
Le « Soi que l’on est » est totalement différent du « Moi que l’on joue socialement ». Entre se conformer ou briller, le tiraillement reste dans le jeu du PARAÎTRE. Comment oser et gouter les bénéfices de l’authenticité ?
Le tact, la sensibilité, la délicatesse et la considération sont des qualités nécessaires dans tout échange pour accéder à une atmosphère où l’on se sent en sécurité vis-à-vis de son univers intérieur.