Le masque social : une stratégie coûteuse en énergie
Le masque social, le "pare-être" de l'authenticité perdue
Sécurité, appartenance et estime
Le masque sociale : le “Soi que l’on est” est totalement différent du “Moi que l’on joue socialement”.
Ce que l’on joue socialement recherche la sécurité (intégration – appartenance), mais cherche aussi à être perçu comme un élément distingué au sein du groupe auquel il se sent appartenir pour confirmer sa valeur : le besoin d’estime (car estimer c’est évaluer).
Entre se conformer ou briller, le tiraillement reste dans le jeu du PARAÎTRE : non seulement énergivore (réponse à l’injonction ou actions d’éclats), mais aussi carentiel car nous sommes perçu à travers le personnage adopté…et non pour qui l’on est vraiment ! Cette frustration existentielle se ressent par une interminable insatisfaction. Et quoi que l’on ajoute sur le plan physiologique ou psychosocial, la “faim” demeure : nous “courons” après quelque chose d’indéfinissable et nous nous épuisons. Le port du masque social, si couteux en énergie, est une stratégie salutaire nous permettant de tenir debout provisoirement. Quand il occupe une place trop importante dans notre vie, le décalage entre notre authenticité et la conformité attendue peut être à l’origine de très grandes souffrances psychiques.
Déprime, désillusion et dépression
C’est quand l’énergie s’effondre qu’il se manifeste alors une opportunité de rejoindre l’authenticité perdue. Jung avait pointé notre élan d’individuation : celui d’être et de devenir qui l’on a à être. Mais “devenir qui l’on a à être” est différent d’un développement de la personnalité). L’individuation du Soi ne consiste pas à “réparer” (des erreurs), ni à “développer” une personnalité (par des ajouts), mais à déployer cette dimension qui est déjà en nous et attend de pouvoir être au monde. Les besoins ontiques, lorsqu’ils sont satisfaits, donnent une assise stable.
Ces besoins existentiels sont fondamentaux…et pourtant mal connus ! Entre profondeur et superficialité, les carences peuvent être difficiles à identifier simplement par méconnaissance de ce qui est essentiel à notre bien-être et plus encore, à notre déploiement, à savoir : l’amour, la considération, la reconnaissance, la justice, la justesse, la beauté, la délicatesse, l’équité…
Retrouver son authenticité
Ce sont les carences dans ces fondements de vie qui entrainent des distorsions ultérieurs de l’ego. La bonne nouvelle, est qu’il est possible toute sa vie durant, grâce à nos expériences, les rencontres et la thérapie de renouer avec Soi, de rétablir cette intégrité avec qui on est. Sans jugements, et avec grande délicatesse, la Maïeusthésie est une thérapie brève qui permet d’offrir une validation existentiel à l’Etre que l’on est, et chacun de ceux qu’on a été (plus ceux dont nous sommes issus) pour confirmer sa place et celle de chacun (allant jusqu’au transpersonnel). Elle permet d’identifier et de remédier aux blessures du passé par la validation existentielle, en offrant un regard tout à fait inédit en psychothérapie.
Les blessures et les traumas façonnent notre manière de voir le monde. Quand nous avons vécu quelque chose de fort, c’est la zone “sensible” en nous, choquée, qui est mise à l’écart. Une perte de sensibilité à nous-même et à autrui est alors remplacée par des compensations (relations et comportements visant davantage à nous anesthésier ou nous sur-stimulés pour ne pas ressentir ces “vides intérieurs”). En Maïeusthésie, nous allons rencontre toute cette vie en Soi, gardée en suspend ou mise l’écart, en attente de reconnaissance.
C’est la sensibilité retrouvée, qui offre une nouvelle acuité envers soi-même (la richesse de notre univers intérieur) et aussi un apaisement. En effet, quand ce qui était mis à l’écart en Soi est entendu, reconnu et intégré pleinement, nous retrouvons une sensation d’entièreté et donc une meilleure assise intérieure. Cette sécurité, nous rendant moins vulnérable, nous rend capable de plus d’ouverture à autrui et au monde.