les besoins physiologiques, psychosociaux et existentiels

Les besoins physiologiques, psychosociaux et existentiels

La nature de nos différents besoins : physiologiques, psychosociaux et existentiels

Voici des moteurs essentiels à notre équilibre :

  • La conscience des possibilités et des limites de notre corps
  • La rencontre du Monde et la capacité à l’habiter pleinement

Identifier ses besoins, ses envies, ses désirs, permet de mieux comprendre ce qu’il se joue en Soi et permet d’intervenir au “bon niveau”, avec davantage de degrés de liberté. Plus conscient de Soi, nous devenons plus autonome dans le discernement de ce qui est contributeur à notre épanouissement, et donc plus capable de nous ouvrir au monde avec confiance.

Les besoins physiologiques

Ce sont les besoins biologiques du Corps. Considérer le Corps fait partie du respect d’autrui et de soi-même. Ils tiennent compte des premières nécessités incontournables (respirer, boire, manger, éliminer, réguler son homéostasie) et aussi d’un soin dans l’hygiène de vie (conscience du bien-être, nourriture équilibrée, mobilisation suffisante, limitation des toxiques).

Les besoins psychosociaux

D’un coté, les besoins de sécurité et d’appartenance communautaire sont protecteurs et racine, mais aussi façonneurs du “paraitre conforme”. D’un autre coté, le besoin d’estime et d’être perçu en tant qu’élément distingué du groupe motive la recherche du profit et de la brillance, afin d’avoir une “valeur confirmée”.

Les besoins ontiques (existentiels)

La satisfaction des besoins physiologiques et psychosociaux ne suffisent pas à rendre un Etre heureux. Les besoins ontiques, existentiels, tels que la capacité à se percevoir dans le regard d’autrui, se sentir considéré et reconnu sont des besoins fondamentaux.

Les besoins existentiels représentent un fondement essentiel de notre humanité, constamment en arrière-plan des autres besoins et pourtant discrets. Ils permettent de déployer le “Soi que l’on est”, différent du “Moi que l’on joue socialement”. Ils sont une opportunité d’accomplissement, permettant une ouverture au Monde et une capacité à l’habiter pleinement.

Un manque “d’humanité” (c’est-à-dire un manque de l’humain que nous avons à être) n’est pas seulement source de frustration, c’est aussi source de souffrances psychiques profondes. Abraham Maslow avait pointé qu’une psychopathologie était d’ordre carentielle (besoin non comblé). Marschall Rosenberg, Carl Rogers et C.G.Jung sont des humanistes qui ont grandement œuvré dans l’explicitation de cette nature existentielle, qui semble dépasser ce que le cognitif sait appréhender.

Cette zone existentielle, en quête de d’accomplissement, peut être comblée grâce à des approches thérapeutiques sensibles à cette dimension, telle que la Maïeusthésie. Ontiquement comblés, nous sommes capables de moins de vulnérabilité et davantage d’ouverture à autrui.

thérapeute certifiée

rachel pedraza

Psychopraticienne en thérapie brève (maïeusthésie), accompagne à Toulouse et en ligne. Émotions, anxiété, stress, dépendances, troubles du comportements et dépression.

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