La compassion, la conscience de l’interdépendance

Si oser habiter pleinement le Monde revient à oser se considérer comme partie intégrante d’un Tout… alors oser “s’habiter” pleinement Soi revient à considérer chacune de ses facettes personnelles comme partie intégrante de notre ENTIÈRETÉ.
Ce que je tiens comme “séparé” (en Moi, ou par rapport au Monde) me protège en fait d’un affect, jusqu’à ce qu’une maturité nouvelle soit prête à intégrer ce qui, jusqu’alors, n’avait pas les moyens de le faire.
Cela signifie que vivre dans son Entièreté revient à une capacité d’accueil dans chacune de nos dimensions !
Et s’offrir de la compassion c’est s’offrir une présence bienveillante à tout ce qui nous traverse : à la fois dans le PRÉSENT, et tout ce qui nous as traversé dans le PASSÉ.
Les vécus douloureux, qu’ils soient de notre biographie (histoire personnelle), que du transgénérationnel (histoire familiale), que du transpersonnel (des pans entiers de l’humanité) peuvent être difficiles à intégrer SEUL. Des parts de Soi peuvent ainsi être restées à l’écart, créant un manque de lien de Soi à Soi douloureux. Les ressentis désagréables que nous appelons les “symptômes” sont alors une opportunité thérapeutique de rencontre avec ce qui en Soi est blessé et en attente de réhabilitation.
Ma posture en tant que thérapeute en Maïeusthésie revient à permettre cette réhabilitation du Soi qui manque, afin qu’elle se déroule plus vite et plus sereinement. Une séance d’accompagnement en Maïeusthésie est longue. Elle accorde néanmoins tout le temps nécessaire pour une remédiation profonde et donc durable, lui conférant la qualité de thérapie brève (1 à 3 séances suffisent généralement pour un symptôme).